FERMETURE DES ECOLES CLANDESTINES, DESARROI DES PARENTS, ACCUSATION DES PROMOTEURS.

FERMETURE DES ECOLES CLANDESTINES, DESARROI DES PARENTS, ACCUSATION DES PROMOTEURS.

Depuis le 31 juillet 2012, le ministre de l’Education de base, Madame YOUSSOUF  HADIDJA  a signé  un arrêté portant interdiction de fonctionner à plus de 800 écoles au Cameroun, donc 135 dans le Littoral.  Et depuis lors, une multitude de questions se posent :

Pourquoi attendre à la veille de la rentrée scolaire pour rendre publique une telle décision, alors que toutes ces écoles ont fonctionné l’année précédente ?

Que vont faire les parents qui ont déjà inscrits les enfants dans ces différentes écoles dites clandestines puisqu’ils ne seront pas remboursés, ou encore où iront les enfants qui étaient dans ces différentes écoles l’année dernière, quand nous savons quelles difficultés ont les parents à la veille de la rentrée scolaire, eux qui doivent se décarcasser pour avoir de l’argent pour inscrire et acheter les fournitures scolaires de leur progéniture ?

Que vont faire les promoteurs de ces différentes écoles, ou encore qui leur remboursera l’argent qu’ils investiront dans le démenti ou encore la contre information auprès des populations, eux qui accusent les lenteurs administratives dans le traitement de leurs dossiers, car beaucoup d’entre eux laissent entendre qu’ils ont déposé lesdits dossiers qu’on leur demande depuis des années dans les services du ministère de l’éducation de base.

après ce coup de massue, s'élèvent une vague  d'interrogations qui ne trouveront pas sûrement réponse chez nous.

Vivement que nos dirrigeants respectent les populations à travers leurs prises de décisions et le timing de ces différentes décisions.

MPACKO Emmanuel